Les éducateurs autochtones et non autochtones peuvent discuter de l’histoire de la colonisation du Canada et trouver des moyens de contribuer à la réconciliation.
Une éducatrice explore la littérature autochtone avec les enfants de sa classe de 3e année. Les enfants ont notamment lu le livre « Les mots volés » de Melanie Florence et Gabrielle Grimard. C’est le récit d’une belle relation entre une petite fille et son grand-père. Quand la petite fille demande à son grand-père de lui dire quelque chose en langue crie, il admet qu’on lui a volé cette langue quand il était jeune. La petite fille a donc l’idée d’aider son grand-père à retrouver sa langue. Ce livre d’images de nature délicate explore l’impact intergénérationnel du système de pensionnats autochtones qui a séparé de nombreux jeunes Autochtones de leurs familles.
Grâce à cette histoire, les enfants apprennent à reconnaître la douleur des personnes à qui on a volé leur culture et leur langue, comment cette douleur est transmise d’une génération à l’autre et comment la guérison peut être partagée.
Comment pourriez-vous promouvoir la réconciliation avec les peuples autochtones dans votre communauté et à plus grande échelle?
Que savons-nous de l’histoire coloniale du Canada ainsi que de la marginalisation systémique et de l’assimilation forcée des peuples autochtones? Comment pourrions-nous nous renseigner sur le sujet?