Devenir antiraciste
Devenir antiraciste nécessite un engagement continu qui passe par :
- l’apprentissage;
- l’autoréflexion;
- l’action;
- les erreurs;
- le soutien aux autres dans leur apprentissage de l’antiracisme.
Réflexion
Devenir antiraciste, c’est une progression continue. Le docteur Ibrahim a créé un diagramme à trois zones qui représente son cheminement vers l’antiracisme. Regardez le diagramme et demandez-vous quels énoncés représentent le mieux votre propre cheminement vers l’antiracisme. Vous pouvez vous reconnaître dans un ou plusieurs énoncés situés dans une ou plusieurs zones. Cliquez ou tapez sur le diagramme pour en ouvrir une version agrandie. Les énoncés sont repris dans le tableau ci-dessous.
Regardez le diagramme et demandez-vous quels énoncés représentent le mieux où vous en êtes dans votre propre progression vers l’antiracisme. Vous pouvez vous reconnaître dans un ou plusieurs énoncés d’une ou plusieurs zones.
Diagramme tiré de www.SurgeryRedesign.com.
Pratiquer l’antiracisme, c’est suivre une progression allant de la peur à l’apprentissage puis à la croissance. Bien que la représentation graphique de ce cheminement soit linéaire, devenir antiraciste ne l’est pas nécessairement. Parfois, vous pouvez vous sentir dans la zone de croissance, tandis qu’à d’autres moments (avec d’autres personnes ou dans d’autres situations), vous pouvez vous sentir dans la zone de peur.
| Zone de peur | Zone d’apprentissage | Zone de croissance |
|---|---|---|
| Je nie que le racisme soit un problème. | Je reconnais que le racisme est un problème présent et actuel. | Je vois comment je pourrais bénéficier du racisme sans m’en rendre compte. |
| J’évite les questions difficiles. |
Je recherche les questions qui me font sortir de ma zone de confort. Je m’informe sur les notions de race et de racisme structurel. |
J’informe mes pairs sur les façons dont le racisme nuit à notre profession. J’agis en faveur des politiques antiracistes et de leurs porte-étendard. |
| Je fais tout pour rester dans ma zone de confort. |
Je comprends que, pour moi, pouvoir ignorer le racisme est un privilège. Je suis vulnérable à cause de mes propres préjugés et de ce que j’ignore. |
Je m’ouvre à mon inconfort. Je fais entendre ma voix quand j’assiste à un incident raciste. |
| Je parle aux personnes qui me ressemblent et qui pensent comme moi. | J’écoute des personnes qui sont différentes de moi et qui pensent autrement. | Je m’entoure de gens qui ne pensent pas comme moi et ne me ressemblent pas. |
|
Je ne laisse pas mes erreurs me dissuader de mieux faire. Je cède des positions de pouvoir à des gens qui seraient marginalisés sans cela. |
